Escalade sportive: les 3 disciplines de compétition

L’épreuve d’escalade de vitesse consiste à grimper un mur de 15 mètres de hauteur le plus rapidement possible. Deux grimpeurs prennent le départ de cette course et s’affrontent sur des murs identiques placés côte à côte. Le premier à atteindre le sommet du mur sans tomber et à appuyer sur le buzzer qui y est installé remporte le duel et passe au tour suivant.
L’escalade de vitesse est une épreuve de sprint très spectaculaire qui fait appel à la rapidité, l’agilité et la puissance du grimpeur.

Contrairement à l’épreuve de vitesse, l’escalade de difficulté est une véritable épreuve d’endurance de par sa longueur et la technique qu’elle nécessite. Il s’agit de la discipline qui se rapproche le plus de l’escalade en extérieur.
Lors d’une compétition d’escalade de difficulté, les grimpeurs doivent parcourir et terminer sans tomber une voie d’un niveau technique très élevé. Ils doivent également respecter un temps maximum (généralement 6 minutes) et ont pour objectif de compléter la voie le plus rapidement possible. Les compétiteurs sont départagés sur base de la hauteur de la dernière prise atteinte et du temps qu’ils ont pris pour réaliser leur parcours. L’épreuve de “Diff”, comme elle est souvent appelée, s’arrête lorsque le grimpeur tombe, lorsque le temps imparti est écoulé ou lorsque le grimpeur atteint le sommet de la voie

L’escalade de bloc a la particularité de se réaliser sans corde et sans assurance. En effet, les murs du “Bloc” sont limités à une hauteur de 4m50 et un épais matelas suffit à garantir la sécurité des grimpeurs. Le but ici est d’atteindre la dernière prise avec ses deux mains. Les grimpeurs doivent compléter la totalité de cette voie complexe avec les moins d’essais possible et le plus rapidement possible. L’escalade de bloc est probablement la plus technique de toutes. Pour passer d’un bloc à l’autre, il n’est rare de voir des grimpeurs réaliser des jetés et des sauts spectaculaires.