Podcast: Victor Wegnez, un gars en or

Podcast - victor wegnez : un champion olympique et un gars en or

Rien ne le prédestinait à jouer au hockey, et pourtant... Après avoir surmonté quelques désillusions, Victor Wegnez a réalisé son rêve en devenant champion olympique avec les Red Lions. Dans cet épisode de « Ça parle sport », Victor revient sur son aventure olympique, mais aussi sur son parcours... loin d'être linéaire.

Champion d'Europe, champion du monde et surtout champion olympique. À 25 ans, Victor Wegnez a déjà tout gagné avec les Belgian Red Lions. Derrière le hockeyeur de talent se cache un homme attachant. Découvrez-le dans ce nouvel épisode de « Ça parle sport », le podcast de Decathlon Belgique.

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Tous les sacrifices que tu as faits sont récompensés, ça vaut tout l'or du monde.

Podcast: Victor Wegnez, un gars en or

Les jeux olympiques de tokyo

"La grandeur de l'événement est incroyable"

"Après la finale, on a pu faire la fête dans un petit espace, dans le village olympique. Les équipes masculines de hockey encore en lice étaient là. Il y avait les Allemands, mais ils venaient de louper la médaille de bronze alors ils n'avaient pas trop la tête à faire la fête. Du coup, on était essentiellement avec les Indiens. Les Australiens, qu'on venait de battre, on ne les a pas beaucoup vus évidemment."

En larmes sur le podium

"Sur le podium olympique, c'est la première fois que je pleurais pour quelque chose de positif. J'ai pensé à mes origines, à tous les sacrifices que j'ai faits. À tous les coups de moins bien que j'ai eus dans ma vie, à tous les moments où je me suis dit que je n'y arrivais pas. Et au final, quand tu vois tous les sacrifices que tu as faits qui sont récompensés, ça vaut tout l'or du monde."

Tout est grand aux J.O.

"Ce qui m'a vraiment marqué aux Jeux, c'est la taille des sportifs. Ils sont immenses. Et moi je suis tout petit. Les athlètes, les footballeurs, les basketteurs évidemment. Tout le monde était plus grand que moi. Les bâtiments sont immenses, on mangeait dans un réfectoire de 5000 m2. La grandeur de l'événement est incroyable."

Quand c'est fini, quand tu reviens à la réalité, ça te prend vraiment au visage."

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Retour en belgique, 
retour sur terre

"Les enfants étaient fous de voir cette médaille. 
ça n'avait pas de prix."

"Après les Jeux, on a eu un agenda assez chargé. Je suis parti une semaine en vacances pour décompresser, sortir de cette bulle-là et me reposer. Après, on est reparti pour la tournée des clubs avec la médaille. On a surfé un peu sur la vague de la réussite. Mais c’était génial de voir tout l’engouement qu'il y avait dans les clubs autour de nous. Les enfants étaient fous de voir cette médaille. Ça n’avait pas de prix."

5000 messages de félicitations

"Je ne suis pas quelqu'un de très émotif, de base. Mais j'ai reçu un message de mon meilleur ami qui m'a dit : « Putain, tu l'as fait c'est incroyable, je suis en pleurs devant ma télé ! ». Pourtant, il n'est pas du tout émotif non plus. Donc, ce message-là m'a bien marqué. Pour les autres, c'était à chaque fois le même type de message. Mais j'ai été tout autant heureux de les recevoir."

Un coup de « down »

"Aux Jeux, on est dans un environnement où tout est fait pour les athlètes. Après, j'ai eu un coup de « down ». Quand c'est fini, quand tu reviens à la réalité, ça te prend vraiment au visage. Tu es vraiment choqué. Pendant 3-4 jours, je me suit dit : « Putain, je suis rentré, c'est pas vrai ». On n'en parle pas assez de ça. Ça m’a fait du bien de partir en vacances pour me déconnecter de tout ça. Et puis, bien sûr on a la vague de la médaille qui a continué pendant un petit mois. Le fait de revenir en club, c’est un monde totalement différent. On retombe les pieds sur terre."

Je suis vraiment petit et maigre. Les années passent et je ne suis toujours pas repris en sélection nationale. Je dois attendre mes 17 ans pour intégrer l'équipe U18.

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Les premiers pas

"Je sais que j'ai une trajectoire différente de la majorité de mes équipiers"

"Mes cousins jouaient au foot. Ma mère avait été les voir un après-midi et avait trouvé l’ambiance au bord du terrain catastrophique entre parents. Elle ne voulait vraiment pas ça pour ses enfants. Le meilleur ami de mon grand frère jouait au hockey, au Daring de Molenbeek, où il évolue toujours en équipe première. On habitait à 5 minutes à pied du club. Ma maman nous a donc inscrits là-bas au hockey et au tennis."

Trajectoire

"Je sais que j’ai une trajectoire différente de la majorité de mes équipiers qui, eux, sont issus d’une famille de hockeyeurs. Ils viennent un peu des beaux quartiers. Je ne vais pas dire que mon parcours fait tache mais, mais il est différent. Pour moi, le hockey n'a pas du tout une image « prout-prout ». Je viens d’un hockey qui n'est pas du tout comme ça."

"Je n'étais pas le meilleur "

" Pour faire partie des meilleurs, ça m'a pris un peu, beaucoup de temps, même. Je faisais du tennis et j'allais aux scouts le dimanche, en plus du hockey. Vers 12 ans, j'ai choisi le hockey naturellement. J'ai participé à un tournoi de pré-sélection, mais je n'ai pas été repris avec la sélection nationale U14. J'ai dû attendre mes 17 ans pour intégrer l'équipe nationale U18. Depuis, je n'ai plus jamais quitté la sélection. Ça m'a pris du temps, je sais que ne j'étais pas le meilleur. Mais j'ai beaucoup travaillé et j'ai fini par y arriver."

La suite dans notre podcast !

Sa relation avec Shane McLeod, son amour pour le Standard de Liège et bien d'autres choses vous attendent dans notre podcast.
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