Nabaiji homme piscine

Stress & sommeil : 8 galères du quotidien résolues par la natation

Le manque de sommeil ou l’excès de stress, parfois les deux cumulés, peut rapidement gâcher votre quotidien. 

PLUS DE LONGUEURS ET MOINS D’ANXIÉTÉ AVEC CES 8 BONNES RAISONS DE LUTTER CONTRE LE STRESS GRÂCE À LA NATATION.

On dit souvent que le stress est la maladie du siècle, parce qu’il touche de plus en plus de monde et parce que la liste de ses conséquences est longue. Heureusement, il y a des solutions. La natation en est une, grâce à ses nombreux bienfaits sur votre santé psychologique. J’ai donc de bonnes raisons de vous pousser à l’eau, mais c’est pour votre bien. Focus sur les galères, plus vite résolues avec un petit tour à la piscine.

Nabaji

1Ère galère : la fatigue dès le réveil

Sept heures. Le réveil sonne. À peine levé(e), vous êtes (déjà) fatigué(e). La journée s’annonce très longue. C’est une évidence : vous manquez de sommeil. Moins de 6 heures, ce n’est définitivement pas assez. C’est peut-être le moment de revoir l’heure de votre coucher. 

Bonne nouvelle : la natation peut vous aider, en vous poussant à l’eau, et en vous poussant à prendre de bonnes habitudes. Vous le savez, le secret pour progresser, c’est la régularité. L’idéal, c’est au moins 3 séances hebdomadaires, incluses dans un plan d’entraînement. Le tout associé à une alimentation adaptée et à un bon rythme de sommeil

C’est un cercle vertueux. La natation vous permet de mieux dormir et bien dormir vous aide à mieux nager. Atteindre vos objectifs plus simplement (et plus rapidement) devrait donc vous motiver à vous coucher un peu plus tôt.

2Ème galère : pas moyen de vous endormir!

Trois heures du matin. Vous tournez dans votre lit depuis deux bonnes heures. Vous avez compté et recompté les moutons. Ou plutôt les nageurs papillon. Mais, rien à faire, vous n’arrivez pas à trouver le sommeil. Ça vous agace, et vous le savez, la journée du lendemain risque d’être pénible. 

Mon conseil : quelques longueurs pour prendre une longueur d’avance sur vos soucis de sommeil. Parce que la natation (et le sport en général) favorise l’endormissement, contrairement aux idées reçues. En vous permettant de brûler des calories (environ 400 en une heure !) et de dépenser de l’énergie, votre séance de nage accélère l’arrivée de la (bonne) fatigue.

Évidemment, mieux vaut éviter une séance trop intense moins de trois heures avant de vous coucher. Gardez donc votre entraînement au triathlon pour un autre moment de la journée. Tout simplement parce que la température de votre corps doit avoir le temps de diminuer avant de dormir.

3Ème galère : vous avez  (mal) dormi

Vous avez fait le calcul et le compte est bon : vous avez vos 8 heures de sommeil. Bravo. Pourtant, la fatigue persiste. Vous clignez des yeux en plein milieu de la journée. Votre micro-sieste quotidienne ne fait visiblement plus aucun effet. C’est sans doute une question de qualité. La quantité de sommeil, ça compte, mais sans la qualité, ce n’est pas assez. 

Ça tombe bien, la natation fait aussi des miracles sur la qualité de votre sommeil. Tout d’abord, parce qu’elle régule le rythme circadien, c’est-à-dire le rythme veille/sommeil, grâce à la dépense énergétique et à la libération d’hormones. 

Ensuite, parce que la libération d’endorphines, au cours de votre séance, vous aide à mieux vous détendre et à mieux dormir. En effet, il n’est pas utile de rappeler le lien direct entre sommeil et stress. En bref, moins vous êtes stressé(e), plus votre sommeil est de qualité.

Nager lunettes bonnet de bain yoga

4Ème galère : vous êtes tendu(e) physiquement 

Un jour, c’est le dos. L’autre, vos membres inférieurs. Visiblement, vous êtes sous tension et vos muscles vous font un peu souffrir. On le sait, le stress chronique agit parfois sur notre corps. Pas forcément dans le bon sens. Pour remédier à ce souci, le massage est une solution (clin d’oeil à votre moitié(e)). Une séance de natation aussi. 

Le sport contribue à la détente musculaire. C’est particulièrement vrai pour la natation, grâce à ses effets positifs sur le système nerveux et sur les muscles. Une fois dans l’eau, la sensation d’immersion et de flottaison relâche l’ensemble de vos muscles. Elle agit également sur votre bien-être psychologique

Mon conseil : une pratique intense pour libérer plus d’endorphines et expulser les tensions. À vous les longueurs énergiques ! Et pour aller plus en profondeur sur les bienfaits de la natation sur la santé physique, n'hésitez pas à jeter un coup d'oeil à l'article juste en dessous. 

5Ème galère : vous n’arrivez pas à gérer vos émotions

Un rien vous agace. Vous êtes irritable et vos collègues n’osent plus vraiment vous approcher. La faute à vos émotions, pas toujours bien canalisées. Il semblerait que les tensions ne soient pas seulement physiques. Je me répète, mais encore une fois, c’est peut-être le stress. 

Pour l’évacuer, et n’en garder que les aspects bénéfiques (oui, il y en a), la natation est largement préconisée. Grâce aux effets déjà évoqués (et ceux dont je vais parler), mais aussi parce que c’est un excellent contexte pour apprendre à contrôler et gérer vos émotions. Ça commence d’ailleurs dès le plus jeune âge, quand il faut vaincre sa peur de l’eau. Une séance de piscine, c’est aussi parfait pour se débarrasser des émotions négatives accumulées au cours de la journée.

6Ème galère : votre moral est en berne

Vous n’avez pas le moral. Le stress impacte votre humeur et vous rend la vie un peu difficile. Quelques longueurs hebdomadaires, c’est peut-être la bonne solution pour retrouver le sourire. Et votre bonne humeur. Je vous explique pourquoi. 

J’ai déjà évoqué les bienfaits des endorphines. Eh bien, encore une fois, ce sont elles qui agissent pour votre bien-être, en vous procurant du plaisir, voire un sentiment d’euphorie. Tout simplement parce qu’au cours d’une séance de natation, votre cerveau libère ces molécules (les endorphines !) dont l’action ressemble à celle de l’opium. 

Nager a donc des effets antidépresseurs. Il y a d’ailleurs des points communs entre natation et méditation : respiration profonde et mouvements répétés. Et l’eau a des vertus apaisantes et relaxantes. Même sa couleur serait un appel à la méditation. Évidemment, si cet état persiste, je vous recommande de consulter un médecin.

nager en eau libre

7Ème galère : vous êtes (trop) souvent malade

Deux rhumes et une bronchite, le tout en moins de quinze jours, ça commence à faire beaucoup. Le stress, il faut le savoir, n’est pas vraiment l’allié de votre système immunitaire qu’il affaiblit à cause d’une hormone sécrétée quand vous êtes tendu(e) : le cortisol. 

Ce n’est plus à prouver, pratiquée de façon régulière, la natation préserve et réactive le système immunitaire. On dit qu’elle est immunostimulante. Elle réduit également les risques de maladies, notamment cardiovasculaires

Le plus : l’eau froide. Les nageuses et nageurs d’eau libre sont souvent moins sujets aux maladies respiratoires. Un petit rhume n’est donc pas une excuse pour manquer votre entraînement de natation.

8Ème galère : votre mémoire vous fait défaut

Vous cherchez régulièrement vos clés, impossible de vous souvenir où vous les avez posées. Pire, vous zappez parfois des événements. Vous avez quelques trous de mémoire. Je vous rassure, ça nous arrive à tous. Vous ne perdez pas la tête, vous êtes juste un peu tendu(e). Sans me lancer dans des raisonnements scientifiques, une explication simple : le stress interfère avec nos capacités de mémorisation. Eh oui ! 

Bien sûr, ce n’est pas irrémédiable. Au contraire. Des études menées par des scientifiques (et publiées dans le Journal of the International Neuropsychological Society, pour les plus curieux) ont d’ailleurs démontré que le sport boostait la mémoireLa natation est donc une bonne solution pour vaincre son anxiété et améliorer sa mémoire.

AMÉLIORATION DE LA QUALITÉ DU SOMMEIL, RÉDUCTION DU STRESS ET DE SES CONSÉQUENCES : DÉFINITIVEMENT, LA NATATION N’A QUE DES ATOUTS ! LE PLAISIR DE LA NAGE CUMULÉ AUX BIENFAITS SUR VOTRE SANTÉ PSYCHOLOGIQUE DEVRAIT SUFFIRE À VOUS CONVAINCRE DE VOUS JETER À L’EAU RÉGULIÈREMENT. ALORS, À VOS MAILLOTS !